Lorsqu’on parle de chiroptère aux gens, leur première réaction est “Mais qu’est-ce ce que c’est ?” Des plantes ? Des Pokémons ? Nan, c’est des chauve-souris !! Nous sommes certains que cela vous parle un peu plus, pourtant, connaissez-vous réellement les chauves-souris ? Clichés, idées reçues et mythes, voilà ce que nous allons essayer d’éclaircir tout au long de cet article. Nous avons recueilli les avis d’étudiants anonymes lors d’un micro-trottoir effectué à l’université Paris-Diderot, puis dans les rues de Paris (oui lecteurs, pour vous, nous prenons tous les risques).

Figure 1 : photomontage d’une chauve-souris volant pour répondre au bat-signal projeté sur la lune ©
« Y a-t-il tant de clichés que ça ? »
Nous nous sommes demandés si les personnes connaissaient les chauves-souris, ou s’ils ne connaissaient les chauves-souris que par des clichés plus ou moins vrais. Pour en avoir le cœur net, nous avons réalisé un premier micro-trottoir auprès d’étudiants de l’université Paris Diderot.
Bien que nous pensons connaître ces petites bêtes adorables (cet article va tenter de vous en convaincre), une masse de clichés subsiste dans la tête des gens et ces derniers ont la peau dure comme : «Ça attaque l’humain », «Ça peut nous transmettre la rage (et d’autres maladies)», «Les chauves-souris volent tellement bas qu’elles risquent de s’accrocher à nos cheveux», «Les chauves-souris dorment la tête en bas», «elles ne servent à rien», «C’est petit», «Ça vit la nuit» et «Ça vit dans les grottes», «Ça boit beaucoup de sang».
« Les chauves-souris boivent notre sang »
Oui! Certaines chauves-souris peuvent boire votre sang (elles sont alors appelées hématophages) comme Diaemus youngi (figure 2), Desmodus rotundus (figure 3) et Diphylla ecaudata (figure 4).

Figure 2 : Photo de Diaemus youngi ©

Figure 3 : photo de Desmodus rotundus ©

Figure 4 : photo de Diphylla ecaudata ©
Mais cela est de l’ordre de quelques millilitres et majoritairement du sang de bétail ou du sang d’oiseaux. La plupart du temps, elles boivent le sang de leurs proies quand elles sont endormies (La fourberie incarnée ces petites bêtes là!). La morsure de la chauve-souris hématophage étant peu contraignante, les mammifères ne se réveillent pas lors de la morsure. Il arrive même, dans certains cas, que la chauve-souris consomme le sang de sa victime alors que cette dernière est éveillée, sans se douter de rien.
Les chauves-souris hématophages se nourrissent exclusivement de sang. Boire du sang, c’est bien … mais le digérer, c’est mieux ! Ainsi, la chauve-souris a un système digestif adapté à son régime. Afin de ne pas avoir de souci de coagulation du sang de leurs proies lorsqu’elle lèche le sang (non, elle ne suce pas, elle lape), la salive de la chauve-souris est notamment composée de draculine (non ce n’est pas la femme de Dracula !), un puissant anticoagulant. La chauve-souris hématophage peut aussi faire face à un second souci.

Figure 5 : photomontage humoristique d’une chauve-souris frugivore avec une perfusion de sang ©
Les proies pouvant se faire rare (plusieurs heures de recherche pour en trouver une), elles ont la possibilité d’ingurgiter une plus grande quantité de sang que d’ordinaire. Ces réserves leurs permettent de tenir jusqu’à la prochaine proie, ou de nourrir d’autres chauves-souris. Mais vous savez sûrement qu’il est difficile de se déplacer après un énorme repas… (ne mentez pas! on a tous déjà regretté au moins une fois d’avoir repris du dessert !). Contrairement à nous la chauve-souris vampire a une faculté géniale pour pallier ce problème ; elle s’allège en éliminant une grande quantité d’urine diluée avant de reprendre son vol… Mais qui dit moins d’eau dans l’organisme, dit aussi une plus grande concentration de protéines, cela a pour conséquence d’augmenter la concentration d’urée dans leur corps. Ce surplus d’urée sera évacué par la chauve-souris sous forme d’urine, qui, cette fois-ci, sera fortement concentrée en urée. C’est donc une sorte de super-pouvoir qu’ont les chauves-souris vampires d’avoir cette faculté de réguler la concentration de leur urine en fonction des situations.

Figure 6: photo chauve-souris hématophage après avoir mordu une proie ©
Mais ne vous inquiétez pas, selon votre position géographique, vous avez plus ou moins de chance de vous faire mordre ou vous faire uriner dessus par une chauve-souris. Et même si vous vous faites mordre, vous n’avez aucune chance de vous transformer en Batman (figure 7) ou en Dracula (figure 8).

Figure 7 : photo de Batman qui plane. Extraite de Batman Begins ©

Figure 8 : photo représentant Christopher Lee en archétype de Dracula ©
« T’as une chance sur un million de te faire mordre par une chauve- souris enragée. J.M Bigard »
Doit-on croire cette statistique du célèbre chiroptérologue Jean-Marie Bigard ? Que disent les chiffres récents comparés aux statistiques fournies par l’humoriste? Apportons quelques éléments scientifiques :
Il y a 1232 espèces de chiroptères (recensement de 2010), réparties dans 18 familles. Et parmi toutes ces espèces, il y en a seulement 3 qui sont hématophages et donc susceptibles d’avoir une raison de nous mordre (elles appartiennent toutes au taxon Desmodontinae). Une morsure de chauve-souris vampire voulant se nourrir signifie un contact de la salive de l’animal avec le sang de sa proie, il arrive alors que la chauve-souris soit porteuse de différents agents pathogènes, et qu’elles les transmettent à la proie. Une proie peut, par exemple, attraper la rage.

Figure 9 : table venant de l’article « Haematophagous bat bites in Ecuadorian Amazon: characterisation and implications for sylvatic rabies prevention » Ce tableau reprend les chiffres de l’étude. ©
On ne répertorie aucune chauve-souris vampires en France car les Desmodontinae se situent majoritairement en Amérique du Sud (figure 10 ci-dessous). Une étude menée en Equateur montre que parmi 3516 participants choisie au hasard, 723 ont déjà été mordus par une chauve-souris soit 20,56% (figure 9 ci-dessus) à titre de comparaison, 0.83% de la population française se fait mordre par un chien chaque année (soit environ 500 000 morsures par an).
Figure 10 : carte de répartition des 3 espèces de chiroptères hématophages venant de l’article « Current potential suitable habitat for the common vampire bat, Desmodus rotundus. based on four different environmental data sets » ©
« Les chauves-souris ont une mauvaise vue »
Alors comme ça une chauve-souris a une mauvaise vue ? Que nenni ! Aurions-nous une mauvaise idée des capacités visuelles des chauves-souris ? Les chauves-souris ont deux moyens pour se repérer dans l’espace selon le sous-ordre auquel elles appartiennent : soit les Microchiroptera, soit les Megachiroptera (bien-sûr, il existe toujours, des exceptions plus fourbes les unes que les autres).

Figure 11 : Photomontage d’une roussette portant des lunettes (représente avec humour le cliché comme quoi les chauves-souris ont une mauvaise vue) ©
On ne va pas s’attarder sur les Megachiroptera, car elles n’ont aucun super pouvoir notable, elles vivent majoritairement le jour et ont une excellente vue de jour comme de nuit.
Parlons un peu plus des Microchiroptera, qui elles, utilisent majoritairement l’écholocalisation, mais aussi leur vue pour se mouvoir dans leur environnement et pour chasser (pour les insectivores). Bon, la vue, on connaît tous. Les chauves-souris frugivores l’utilisent pour trouver leurs fruits car avec l’écholocalisation c’est plutôt compliqué. Notez aussi qu’elles utilisent leur flair lors de la chasse aux fruits.
L’écholocalisation est possible pour les Microchiroptera grâce à leur larynx jouant le rôle d’émetteur d’ultra-sons, et leur oreilles internes jouant le rôle de récepteur. Pour faire simple, on peut comparer l’écholocalisation à un radar qu’elles utilisent pour localiser leurs cibles mouvantes la nuit (car elles vivent principalement la nuit), et pour dresser une cartographie “en live” des lieux qu’elles parcourent. Cette carte, une fois dans leur tête, leur permettra de se repérer et d’éviter les obstacles.
Vous aurez plus de détails à ce sujet dans l’article fait par nos collègues : “La mante religieuse, un système auditif pas très orthodoxe ».

Figure 12 : rendu de simulation en 3 dimensions de ce que pourrait voir un chiroptère utilisant l’écholocalisation ©
« Les chauves-souris c’est sournois car ça vit la nuit et ça dort dans des grottes »
Cela est une idée très répandue, et sûrement à cause de Batman qui passe son temps dans sa Batcave.
Reprenons dans l’ordre. Les seules chauves-souris à vivre majoritairement la nuit sont les Microchiroptera. Nous rappelons qu’à ce jour, nous dénombrons 934 espèces de Microchiroptera contre seulement 184 espèces de Megachiroptera. Cela s’explique simplement par le fait qu’elles ont beaucoup moins de prédateurs et beaucoup plus de proies qui sortent la nuit (pour les insectivores). Et comme nous l’avons vu précédemment, elles ont ce Super Pouvoir d’Écholocalisation qui leur permet de “voir” dans le noir (on n’est pas loin des gadgets de Batman hein !?). Quant aux Megachiroptera, elles peuvent chasser de jour comme de nuit en évitant la plupart des prédateurs, tout du moins … la plupart du temps … (figure 13).

Figure 13 : photo d’un python engloutissant un Megachiroptera ©
Encore une fois, les chauves-souris qui vivent dans les grottes restent un cliché qui est plus valable pour les Microchiroptera que pour les Megachiroptera. Ces dernières, quant à elles, dorment généralement dans des arbres ou contre des parois rocheuses. Cependant, nous ne pouvons pas vous en vouloir, étant donné qu’en France nous ne rencontrons que des Microchiroptera comme par exemple les pipistrelles (figure 14).

Figure 14 : Photo d’une pipistrelle posé sur une roche ©
« Ça ne contribue à rien »
Les chauves-souris, au même titre que les bébés phoques, font partie d’un ensemble d’espèces protégées qui nécessitent l’attention. De plus, elles sont très sensibles. Et être sensible c’est bien ! (figure 15)

Figure 15 : photo d’une chauve-souris « sensible » (triste) ©
Pourquoi ? Tout simplement parce que leur sensibilité au climat font d’elles d’excellents bioindicateurs. Ainsi, un changement, même minime, de leur habitat, modifie leur style de vie, pouvant même les contraindre à se déplacer dans le but de retrouver un environnement propice à leur vie. Cela les rend ainsi très importantes pour notre planète. Et c’est sans compter sur leur rôle de pollinisateur (figure 16) en particulier pour les marcgravia. Elles ont aussi un rôle d’épandeur de graines. Enfin, pour les insectivores, elles permettent aussi de réguler la présence des insectes à la surface de la terre, et de manière indirecte elles permettent la régulation des insectes ravageurs.

Figure 16 : photo d’une chauve-souris frugivore recouverte de pollen venant d’une fleur de cactus ©
« Une chauve-souris, ce n’est pas bien grand »
Comme pour l’homme, il y en a de toutes tailles. Et on sait que ce n’est pas la taille qui compte. Selon les espèces, il en existe de tailles variables. Craseonycteris thonglongyai, une chauve-souris découverte en Thaïlande et en Birmanie, est la plus petite du monde, et ne mesure que 2,9 cm d’envergure pour environ 2g (figure 17). A l’opposé, Acerodon jubatus, mesure environ 1m70 d’envergure et pèse environ 1Kg (figure 18). Alors, vous pensez toujours que c’est petit une chauve-souris ?

Figure 17 : photo d’un Craseonycteris thonglongyai ©

Figure 18: photo d’un Acerodon jubatus ©
« Elles n’ont pas des mœurs élaborées »
Contrairement à certaines croyances, les chauves-souris ont un mode de vie très élaboré, surtout quand il s’agit de sexe.
Attention, ce qui va suivre est déconseillé aux -18 ans …

Figure 19 : Meme de Mister Bean « If you know what I mean » ©
Bien, maintenant que les enfants sont couchés, le moment est venu de parler sexe.

Figure 20 : Meme Parker Face ©
Plus précisément parlons de la fellation, une pratique dont on ignore généralement que les humains n’en sont pas les seuls pratiquants assidus. Chez les chiroptères, non seulement les femelles pratiquent la fellation lors du coït, mais les mâles la pratiquent aussi post-coïtum. Les scientifiques qui se sont penchés sur les pratiques des chiroptères ont découvert que les femelles ne lèchent pas le gland du mâle, inaccessible durant la copulation dorso-ventrale, mais sa base. Ils ont pu déterminer en outre que la fellation lors de rapports sexuels hétérosexuels permet d’allonger le temps de copulation et d’accroître les chances de succès reproducteur (figure 21).

Figure 21 : histogramme montrant la différence du temps de copulation entre un rapport hétérosexuel avec fellation de la femelle durant le rapport et un rapport hétérosexuel sans fellation durant le rapport; tiré de l’article « Fellatio by fruit bats prolongs copulation time » ©
Ceci représente un avantage chez les chauves-souris insectivores où la polygamie est très présente et la pratique très fréquente. Cette explication utilitariste est plus difficile à évoquer pour expliquer les fellations homosexuelles et l’auto-fellation, on n’est jamais mieux servi que par soi-même (figure 22).

Figure 22 : photomontage d’une chauve-souris pratiquant l’auto-fellation ©
Les chauve-souris sont non seulement imaginatives en termes de pratiques mais aussi en terme d’ambiance. Elles créent des petits lieux intimes, ressemblant à des petites tentes majoritairement constituées de feuilles, qui leur permettent de s’isoler pour donner libre cours à leurs acrobaties sexuelles. Osons le dire, elles bâtissent de véritables « maisons closes ».
Vous pouvez maintenant vous vanter de mieux connaître les chauves souris que tout le monde. Vous pouvez aussi bien vous vanter dans la cour de récréation, qu’entre amis ou encore aux dîners de famille (ça fait un bon sujet de conversation durant les blancs) ! Je suis certains que vous en saurez plus que pépé qui, en bout de table, pense tout connaître. Vous savez ainsi que ce ne sont pas les démons de la nuit, loin de là ! Ce sont simplement des créatures volantes méconnues et pourtant fascinantes lorsqu’on prend le temps de s’y intéresser.
Alors ? Toujours autant de préjugés sur les chauves-souris ? Des questions ? N’hésitez pas à nous les soumettre, nous y répondrons si possible.
N’hésitez pas à partager cet article si vous l’avez apprécié.
Sachez aussi que le 28 Avril 2017 nous faisons une présentation de nos billets de blog, et des recherches qui nous ont permis d’écrire ces billets. Vous y retrouverez notamment une interview exclusive d’un spécialiste des chauves-souris. Mais vous nous y verrez aussi avec toute l’équipe de CBioNum !
Alors venez nombreux le 28 Avril 2017 dans l’amphithéâtre Buffon (15 rue Hélène Brion 75013 Paris) lors de l’événement DiderOdyssée à 14h00.
Bon moment et rires garantis !
Billet de Blog co-écrit par Nathan VOINCHET et Paul PETREAULT
Bibliographie :
Articles de blogs, BD, vidéos :
Les Animaux de la 8 – Télévision, chaîne C8 – “Les Supers Pouvoir des Animaux – Volume 2”
http://replay.c8.fr/video/1433414
Ce n’est pas sorcier – CHAUVE-SOURIS : le monde à l’envers ! :
https://www.youtube.com/watch?v=3wlsr8_yhCk
Belles De Nuit Fledermäuse les Chauve-souris :
https://www.youtube.com/watch?v=3wlsr8_yhCk
LA ROUSSETTE PAILLÉE, MA VOISINE, EST UNE STAR MAL AIMÉE :
http://sproutchlagrenouille.mondoblog.org/2014/11/12/mes-voisines-stars-mal-aimees/
La Noctuelle et le Chiroptère :
http://svtcolin.blogspot.fr/2012/08/chauve-souris-papillon-nuit-detection.html
Ce papillon qui se joue du sonar des chauves-souris :
Sources d’articles : La guerre des ondes (article du National Geographic) :
http://leschauvessouris.centerblog.net/447-la-guerre-des-ondes-article-du-national-geographic
Les chauves-souris, réservoir de virus réémergents – IRD (Institut de Recherche pour le Développement France)
Les chauves-souris, maîtresses de la nuit… pour combien de temps ? :
http://www.antiopa.info/107-chauve-souris-chiroptere-mammifere-grotte-caverne-rongeur.htm
Les chauves-souris :
http://vandenalain.over-blog.fr/pages/Les_chauves_souris-3657985.html
Chauves-souris, généralités :
http://www.museum-bourges.net/chauve-souris-g%C3%A9n%C3%A9ralit%C3%A9s-33.html
Quels sont les animaux les plus petits du monde ? :
http://www.maxisciences.com/animal/quels-sont-les-animaux-les-plus-petits-au-monde_art33229.html
Les espèces de France Métropolitaine :
http://www.plan-actions-chiropteres.fr/Les-especes-de-France-metropolitaine
L’agave et la chauve-souris : je n’ai pas besoin de conquérir un lieu, j’ai besoin de te conquérir toi :
http://kinea.media/fr/science-technologie/agave-chauve-souris
Les populations de chauve-souris en France métropolitaine :
Chauves-souris, menaces :
http://www.museum-bourges.net/chauve-souris-menaces-38.html
Articles Scientifiques :
Romero-Sandoval, N., Parra, C., Gallegos, G., Guanopatín, A., Campaña, M. F., Haro, M., … Martin, M. (2013). Haematophagous bat bites in Ecuadorian Amazon: characterisation and implications for sylvatic rabies prevention. Public Health Action, 3(1), 85-89. https://doi.org/10.5588/pha.12.0070
Tan, M., Jones, G., Zhu, G., Ye, J., Hong, T., Zhou, S., … Zhang, L. (2009). Fellatio by Fruit Bats Prolongs Copulation Time. PLOS ONE, 4(10), e7595. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0007595
Sugita, N. (2016). Homosexual Fellatio: Erect Penis Licking between Male Bonin Flying Foxes Pteropus pselaphon. PLOS ONE, 11(11), e0166024. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0166024
Santos, J. D., Meyer, C. F. J., Ibáñez, C., Popa-Lisseanu, A. G., & Juste, J. (2016). Dispersal and group formation dynamics in a rare and endangered temperate forest bat (Nyctalus lasiopterus, Chiroptera: Vespertilionidae). Ecology and Evolution, 6(22), 8193–8204. https://doi.org/10.1002/ece3.2330
Tweets :
https://twitter.com/NathanVPanda/status/843160198315413504
https://twitter.com/aigverte/status/843231899623591936
Hello !
Chouette article et bien complet ! Merci pour le « ping » vers mon post;-)
Au cas où, voici sur iNat une de mes observations de E. helvum à Kigali et au Rwanda en général (j’en ai d’autres) :
https://www.inaturalist.org/observations/5245005
Je monte, bon gré mal gré, une équipe de monitoring de la colonie à Kigali… Qui est en nette diminution d’effectif malheureusement…
Et ici, une vidéo perso sur ces affreux petits monstres, on y voit entre autre, une chauve-souris faire l’équilibriste pour se chopper un fruit et le manger tranquilou :
https://www.youtube.com/watch?v=sAuX7cxf1KQ
Je suis ne train de compiler mes observations, résultats et conclusions, si ça vous intéresse, je vous tiens au courant. J’aurais bien voulu venir le 28 avril mais bon, je suis un peu loin…
Bonne continuation !
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Chouette billet sur les chouettes-souris ;o)
Quel dommage que vous priviez vos lecteurs de LA référence sur la fellation chez les chauves-souris. En plus c’est sur SSAFT
http://ssaft.com/Blog/dotclear/?post/2010/10/11/Fellation-chez-la-chauve-souris-%3A-un-avantage-s%C3%A9lectif
Pingback: La mante religieuse, un système auditif pas très orthodoxe ! – Culture Biologique Numérique
Bonjour, je suis Marius, j’ai été interviewé dans la rue par vous 2, sur les chauve-souris. Mon cousin et moi, on aimerait voir la vidéo SVP ! Merci, c’était un très bon moment ! Marius
Elle arrive bientôt, dans les alentours de samedi, merci d’avoir lu l’article et d’avoir participé à notre micro-trottoir.
merci de m’avoir répondu ! On attend avec impatience 😉
Je suis désolé Marius, la publication de la vidéo sur youtube va être beaucoup plus longue que prévu.
Bonjour. Alors la vidéo sortira t elle une jour où jamais ?
Elle est disponible depuis Juin ici: http://bionum.univ-paris-diderot.fr/2017/06/19/diderodyssee-demystifier-les-chauves-souris/
Pingback: #DiderOdyssée – Démystifier les chauves-souris – Culture Biologique Numérique